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    Une infection nosocomiale (ou infection liée aux soins) est une infection contractée à l'hôpital, c'est-à-dire qu'elle n'est pas présente lors de l'admission du patient. Elle est considérée comme telle si elle se déclare après 48 heures passées dans l'établissement, jusqu'à 30 jours après une intervention chirurgicale dans le cas d'une infection au niveau de la zone où a eu lieu l'intervention et jusqu'à un an après la pose d'une prothèse.

    Infection nosocomiale : les modes de transmission

    Elle peut être liée à un acte chirurgical ou apparaître lors du séjour à l'hôpital, indépendamment de tout acte chirurgical. Les micro-organismes à l'origine de l'infection peuvent provenir du patient lui-même. Ils contaminent une autre partie du corps, lors d'un acte invasifinvasif (perfusion, sonde urinaire...)) par exemple. Ils peuvent également provenir de l'environnement hospitalier (airair, eau, alimentation... ), de l'utilisation d'instruments médicaux mal stérilisés ou d'un contact avec un autre malade ou encore le personnel soignant.

    Les infections nosocomiales les plus fréquentes concernent l'appareil urinaire, les voies respiratoires, la zone de l'opération et le système sanguin. Elles sont le plus souvent bactériennes. Escherichia coliEscherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa sont les trois espècesespèces bactériennes les plus fréquentes. Environ 4.000 personnes décèdent des suites d'une infection nosocomiale en France chaque année. Pour prévenir ces infections, le personnel soignant doit se laver les mains régulièrement, porter des gants et un masque ainsi que désinfecter le matériel et les surfaces après utilisation.