Alternative aux protections périodiques classiques, le maillot de bain menstruel fait sa révolution. Sain, écologique et surtout pratique, ce nouvel accessoire rend la baignade accessible à toutes les femmes. Découvrez comment fonctionne le maillot de bain menstruel et pourquoi il séduit autant les femmes.


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    Le retour de l’été sonne, pour certaines femmes, comme une source d’angoisse. Dans une société de papier glacé, être au top n’est pas une option. Alors, l’épreuve du maillot n’est pas simple pour tout le monde. C’est d’autant plus vrai pour les femmes en période de règles. Mais, l’arrivée du maillot menstruel pourrait radicalement changer la donne. 

    Les maillots de bain menstruels comme réponse sociétale

    « Cachez ces règles que je ne saurais voir » était, jusqu’il y a peu, le mot d’ordre. Mais la société, fort heureusement, évolue. Depuis des décennies, les protections périodiques s’améliorent. L’apparition des serviettes jetables et des tampons signait déjà un changement dans la prise en considération des besoins des femmes. Après cela, ce furent les cups qui firent leur petite révolution. 

    Aujourd’hui, ce sont les culottes menstruelles, mais aussi les maillots de bain menstruels qui bousculent les habitudes sociétales. Ils permettent aux femmes de vivre leurs menstruations, comme si elles n’existaient pas. 

    Et cela marque un véritable tournant dans la prise de conscience sociétale de la vie des femmes. Ces produits, jadis regardés d’un mauvais œil, brisent des tabous. Ils prennent en considération la nécessité de faciliter la vie quotidienne des femmes en leur proposant des alternatives vraiment adaptées à leurs besoins.

    Redevenir libre pendant les menstruations

    Plus qu’une libération symbolique, le maillot de bain menstruel offre, aux femmes, une libération physique. Exit les serviettes inadaptées à certains vêtements. Exit les tampons et les cups invasifs. Grâce au maillot menstruel, les femmes reprennent le pouvoir sur leur corps et sur leurs activités. 

    Plus qu’un morceau de tissu amélioré, le maillot de bain menstruel rime avec vacances sans contraintes. La liberté de se baigner sans peur des fuites ou des inconforts.

    Le maillot de bain menstruel remplace les protections internes et permet de se baigner sans crainte de fuites. © sementsova321, Adobe Stock
    Le maillot de bain menstruel remplace les protections internes et permet de se baigner sans crainte de fuites. © sementsova321, Adobe Stock

    À chaque femme son maillot

    Contrairement aux protections périodiques classiques, le maillot de bain menstruel ne se choisit pas spécialement en fonction du flux. En effet, celui-ci sera plutôt en relation avec la durée du port du vêtement. 

    Comme pour tous les vêtements « traditionnels », le choix porte sur des critères esthétiques. Un maillot de bain menstruel Solki se choisit selon : 

    • l’âge ;
    • la morphologie ;
    • le design.

    D’abord, en fonction de l’âge. Certains modèles sont spécifiquement dessinés pour des adolescentes alors que d’autres le sont pour des adultes. 

    Ensuite, en fonction de la morphologie. Une pièce ou deux pièces. Avec un bas de bikini à taille haute ou à taille basse. Un modèle plus échancré ou une découpe destinée aux femmes plus rondes. À chaque femme son corps et ses préférences.

    Enfin, en fonction du design. Un maillot classique ou un effet seconde peau. Une couleur passe-partout ou un maillot chatoyant. Tous les goûts sont dans la nature. Le plus important est de se sentir bien dans sa peau.

    Comment ça marche ? 

    Beaucoup de personnes sont sceptiques quant à la technologie des maillots de bain menstruels.  Et, il est vrai que, comme les culottes menstruelles, cette dernière est assez nouvelle. Voilà donc de quoi la démystifier.

    En plus de la couche de tissu classique, située à l’extérieur, un maillot de bain menstruel est composé de trois couches distinctes : 

    • le tissu drainant ;
    • le tissu absorbant ;
    • le tissu imperméable.

    Et chacune de ces couches a son importance.

    La couche drainante se situe juste sous la peau. Elle est donc douce et confortable. Son rôle est d’attirer très rapidement le sang afin de le transporter dans la couche suivante. Le but est d’avoir la peau le moins longtemps possible en contact avec le liquide.

    La couche absorbante est celle qui remplace, d’un point de vue technique, la serviette ou le tampon. Son rôle est d’absorber le sang et de le retenir. 

    La couche imperméable est celle qui empêche le sang de s’écouler hors du maillot. Son rôle peut donc être comparé à la couche en plastique autocollante qui se trouve en bas des serviettes. 

    Toutefois, malgré cette technologie, un maillot de bain menstruel reste, sur l’esthétique, semblable à un maillot classique. C’est d’ailleurs une qualité indéniable pour la liberté des femmes qui le portent.

    Et l’environnement ? 

    Depuis quelques années, les protections périodiques font parler d’elles en raison de leur coût environnemental. Il est vrai que, selon Greenpeace, chaque Française menstruée utilise 290 protections périodiques par an. Et cela occasionne une montagne de déchets. Toujours selon Greenpeace, le volume de ces déchets annuel représente trois Tours Montparnasse. Faut-il aussi ajouter que ces derniers sont assez peu biodégradables. Et la composition des protections périodiques pose aussi question pour la santé des femmes. 

    Un maillot de bain menstruel, tout comme une culotte menstruelle, constitue alors une alternative saine et écologique. Comme tout ce qui est lavable, c’est un produit zéro déchet. Par ailleurs, en permettant une évacuation rapide du sang, ce type de protection réduit aussi drastiquement le risque de Syndrome du choc toxique.

    Le maillot de bain menstruel est plus qu’un simple vêtement. C’est un symbole d’émancipation, de liberté et de respect de l’environnement. Il représente un pas en avant significatif vers une société plus inclusive où les besoins des femmes sont véritablement respectés. C’est une révolution tranquille dans le monde des protections périodiques. 

    Article rédigé en partenariat avec Solki